Jour 5 : CESENATICO – SAN MARINO
Ce matin nous mettons du temps à nous préparer et à ranger toutes les affaires. En partant, nous avons failli laisser nos téléphones à charger dans les toilettes du camping. Nous prenons la direction de Rimini, la plus grosse ville du coin. Par mégarde, nous nous retrouvons sur l’autoroute alors que nous ne roulons pas à plus de 50km/h. Nous en sortons au plus vite pour longer la côte en traversant les villes touristiques. Les bords de mer sont tous occupés par des établissements privés qui font payer l’accès à la plage. Impossible de voir la mer. Les plages sont recouvertes à perte de vue de transats et de parasols. Les rues sont remplies de bars et de boutiques de plage. Une vrai station balnéaire qui s’étend sur toute la côte. C’est un peu déprimant.
A Rimini, nous faisons quelques courses puis nous allons pic-niquer dans un grand parc. Nous quittons ensuite la côte pour prendre la route de San Marino que nous atteindrons en fin d’après midi. La ville, qui est aussi un état, est au sommet d’une montagne en forme de pic. La vespa grimpe difficilement jusqu’au camping et il faudra même la pousser à un moment donné. Nous montons la tente comme nous le pouvons dans un sol dur comme de la pierre. La vespa déchargée, nous partons visiter le centre historique. Plus légère, elle n’a pas moins de mal à monter que tout à l’heure. La pente est raide et nous avançons à peine plus vite qu’un vélo. Nous en doublons d’ailleurs deux avec difficulté. Les gens nous regardent d’un oeil amusé.
Au pied de la falaise, nous laissons Lola exténuée et nous continuons l’ascension à pied. Un escalier monte à travers la forêt jusqu’au centre historique au sommet de la montagne. La montée fut éprouvante mais la vue en valait la peine. La vieille ville est magnifique et bien préservée. Nous nous promenons dans les ruelles qui grimpent plus les unes que les autres. La vue sur les montagnes environnantes est superbe. Nous nous arrêtons manger une piadina sur un petit jardin terrasse avant de monter jusqu’à la 1ère tour pour observer le coucher du soleil. Nous continuons notre balade jusqu’à la nuit tombée puis nous redescendons trouver la vespa.
La descente jusqu’au camping ne fut pas plus simple que la montée avec les freins qui ne semblent pas tout jeunes et qui grincent tout le long de la descente. Nous n’étions pas rassurés.