Jour 6 : SAN MARINO – URBINO
Ce matin, la chaleur étouffante me réveille. Le soleil levant tape sur la toile et transforme la tente en vrai fournaise. Je sors, en sueur, et vais installer mon matelas dehors, à l’ombre, le temps de me réveiller un peu mieux. Une fois prèts à partir, nous hésitons sur la route à prendre. Nous souaitons aller à Urbino, un autre village de montagne, mais nous ne savons pas s’il vaut mieux couper par la montagne ou prendre la voie facile mais plus longue en contournant par la côte. Nous risquons finalement la montagne et commençons par grimper tout Saint Marin. La route ne va ensuite pas cesser de monter et de redescendre selon un tracé sinueux à travers des paysages magnifiques. Une vue panoramique des montagnes et de la mer au loin s’offre à nous. Par contre, nous roulons à 20km/h, que ce soit en montés ou en déscentes. Nous réalisons qu’il y a plus de 40km à parcourir. Au boût d’une 10aine seulement, la vespa fatigue. La pente devient trop raide et Lola, de plus en plus lente, s’arrête net et refusse de faire un pas de plus. Elle nous laisse là, au milieu de nul part, en plein cagnat, mais avec une vue splendide. Nous décidons de rebrousser chemin jausqu’au point le plus bas et de prendre une route dans la vallée en direction de la côte. Au moins, nous aurions essayé…
Nous faisons une pose au bord de la mer avant de continuer en longeant la côte jusqu’à trouver une route vers Urbino. En nous approchant, la route commence à grimper et nous avons bien du mal à atteindre le camping qui est en hauteur. J’ai dû finir le chemin à pied et pousser la vespa pour espérer arriver. Le camping est très agréable : calme, dans la nature, offrant une belle vue, tout ce que j’aime. Nous décidons de passer la soirée ici et de visiter la ville demain.





