Blue Mountains

Posted by on 15 avril 2009

En Australie, le vendredi de Pâques (Good Friday) et le lundi de Pâques (Easter Monday) sont fériés. On a donc profité de cette occasion unique pour partir 3 jours en expédition dans les Blue Mountains.

Tout d’abord il a fallu trouver une auberge de jeunesse. Ce ne fut pas une mince affaire car la plupart d’entre elles étaient complètes. Finalement c’est notre cher Bison Futé qui nous a permis de dénicher un petit havre de paix très agréable. Dénommé le “Flying Fox“, l’auberge était toute petite mais tellement plus chaleureuse ! Pleins de photos de vacanciers sur les murs, un hôte super sympa qui nous donne pleins d’astuces sur les endroits à ne pas manquer, l’internet gratuit, le petit déjeuner gratuit (toast + céréales à volonté) et même un oeuf de Paques sur notre lit au réveil ! Le tout pour seulement 28 dollars la nuit (soit 14 euros). Seul bémol, on tombe encore sur des français dans le dortoir. Heureusement ils étaient super sympas mais bon ! Nous on veut parler anglais !

the flying fox

Lors de notre arrivée aux Blue Mountains, manque de chance, il pleut. On se dit que décidemment on a la poisse. Toute la semaine où l’on bosse il fait beau et chaud et quand on sort il pleut des cordes. Malgré tout, on se motive sans trop de difficultés pour aller voir les panoramas. Il y a tout d’abord une loooooongue route goudronnée à traverser avec des sacrées pentes.

perroquets

Puis on arrive à Echo Point, le point de vue le plus célèbre. Mais là il y a tellement de monde qu’on a du mal à profiter de la jolie vue. C’est décidé, on va fuir les touristes et chercher les meilleurs panoramas oubliés par la plupart des promeneurs. Cependant comme il est tard, on a juste le temps d’entamer une petite balade au milieu de la forêt d’eucalyptus. On apprécie de plus en plus le calme et la beauté des lieux mais ce n’est rien comparé à ce qui nous attend le lendemain. Retour donc à l’auberge. N’arrivant pas à trouver de supermarchés, on se décide à passer au resto chinois du coin. Aurélie a dévoré une assiette gigantesque de riz cantonais ! Mais elle avait raison, c’était très bon.

aurelie devant les Blues Mountains

Dimanche matin, 8H00, grand soleil, quelques nuages, température parfaite. On se lève tôt le matin, bien décidée à être les premières sur les lieux afin d’éviter la horde de touristes qui arrivent en général à partir de 10/11H (les Blue Mountains sont à 2H de train de Sydney). On retourne à l’endroit où on s’était arrêtée la veille (qui permet d’éviter de se retaper la route goudronnée super longue) et là commence une superbe randonnée dont on gardera longtemps le souvenir !

panorama des blues mountains
amelie devant les montagnes d'eucalyptus

En premier, on prend un itinéraire nous dévoilant de magnifique point de vue sur la forêt d’eucalyptus et ses cascades.

leura falls
leura falls

Pour l’anecdote, les Blue Mountains portent leur nom à cause des huiles des eucalyptus qui s’évaporent et forment des nuages bleus au dessus des montagnes. Contrairement à la veille, on est presque toutes seules tout le long du parcours ce qui accroit le sentiment d’immersion dans la nature luxuriante.

fleurs
eucalyptus

Après on change d’itinéraire pour prendre un chemin qui va nous plonger au coeur de la forêt tropicale. On croise des “palmiers-fougères” et de nombreux oiseaux exotiques.

oiseau exotique

On espérait aussi voir des koalas (on guettait la cime des arbres) mais malheureusement on en a pas vu. En tout cas la rando était vraiment géniale. A la fin de la journée, on se prenait pour des aventurières à la Indiana Jones. Manquait plus que le chapeau.

l'aventurière australienne

Sur le chemin du retour, on a voulu tester le Scenic Railway pour nous ramener en haut des montagnes et éviter de devoir se coltiner plus de 300 marches à pied. Parce qu’avec tous les kilomètres qu’on venait de s’enfiler, on avait plus le courage. Alors le Scenic Railway c’est un petit train connu pour être le plus pentu du monde ! Et franchement c’est vrai ! Quand on était dans le wagon, on a halluciné sur le degré de la pente. On aurait dit qu’on était à la verticale. Et le pire c’est qu’on est très peu protégée. Juste une simple barre de protection. J’ai du m’accrocher à la rambarde pour ne pas tomber, c’est pour dire !

Après cette petite poussée d’adrénaline, on a continué de marcher pendant un moment avant de revenir à l’auberge et s’écrouler raide morte sur les lits. Je sais pas combien de kilomètres on a parcouru ce jour là mais en tout cas on a encore des courbatures aujourd’hui !

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