Archives de l'Auteur: Lillie

Arrivée en Islande

J’arrive en Islande sous la pluie et dans le froid. Je prends directement un bus pour Reykjavik. Presque une heure de route pour atteindre la capitale, ce qui me laisse le temps d’avoir un aperçu des paysages qui m’attendent. Une terre désolée, désertique. Très peu de végétation arrive à pousser parmi cet amoncellement de roches acérées. Seule une épaisse couche de mousse claire recouvre par endroits la roche noire. Le brouillard et la pluie battante assombrissent davantage le tableau et contribuent à l’atmosphère chaotique qui règne. Me voilà dans un nouveau bout du monde, c’est confirmé!

Je me retrouve donc seule au centre de Reykjavik, mon sac de près de 20kg sur le dos, à arpenter les rues à la recherche d’une auberge de jeunesse. Je n’aurais pas beaucoup de temps pour découvrir la ville. Demain je reprends l’avion pour les fjords de l’ouest où je vais faire du bénévolat.

Un nouveau bout du monde

Un nouveau bout du monde

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Avant le départ

Comme à mon habitude, je ne planifie rien avant mon départ. Aucune réservation d’hébergement, aucun itinéraire prévu. Simplement mon billet d’avion aller/retours pour l’Islande et mon billet d’avion national pour Isafjordur. La seule chose de sûre, ce sont mes deux semaines de bénévolat à l’Arctic Fox Center planifiées depuis le mois de mars.
Cela ne signifie pas qu’il n’y a eu aucune préparation. Le plus compliqué ayant été de s’équiper. Ne sachant pas trop à quoi m’attendre en terme de météo, j’ai dû prévoir à la fois des vêtements d’été, des vêtements de pluie, des vêtements chauds (bonnet et gants compris) et des affaires de rando. Je ne veux pas faire la même erreur qu’en Nouvelle Zélande où je me suis gelée en camping. L’Islande au mois de juin doit être bien pire! Les polaires prennent une place monstre. J’ai une tente, un matelas, un duvet -5°C, des gamelles, un réchaud, 2 bouillotes, une gourde et un thermos, des sandales, mon réflex et ses objectifs… plus plein de p’tites babioles. Le tout doit entrer dans un sac à dos de 50L. Je me retrouve à partir avec un sac de près de 20kg sur le dos. Au dernier moment, à l’aéroport, j’arrive à m’alléger de 2kg d’affaires superflues. Je me rendrai compte plus tard que j’aurais pu me passer de 2 autres kilos inutiles. Quoi qu’il en soit, me voilà parée pour l’Islande !

avant le départ

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En résumé

Compagnons de voyage : Mattéo pour les 2 dernières semaines + beaucoup de monde rencontré en route !
Transport : Autostop
Hébergement : Camping
Distance parcourue : 2 266 km
Pays traversés : 1
Durée : 42 jours
Nombre de trajets en stop : 39
Plus longue attente : 4h sous la pluie au milieu de nul part
Attente moyenne : 30min – 1h
Budget total : 718€ hors billet d’avion
Budget transport : 90€ (bus A/R aéroport-Reykjavik + covoiturage Akureyri-Reykjavik + 2 bus à Reykjavik + taxi Isafjordur-Sudavik )
Budget hébergement : 228€ (campings + 3 auberges de jeunesse)
Moyenne : 17€/jour/pers.


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Camper gratuitement ou pas cher en Nouvelle Zélande

Si vous aimez voyager simplement et pas cher tout en restant au cœur de la nature et des paysages grandioses qu’offre la Nouvelle Zélande, le bon plan à connaitre sont les campings du DOC.

En fait il s’agit d’emplacements de camping plus ou moins basiques mis à disposition aux voyageurs par le Département de Conservation. Certains sont comparable à du camping sauvage, à la seule différence que ce sont des emplacements autorisés alors que d’autres sont comparables à un camping classique, fermé et sécurisé. On en trouve dans tout le pays, notamment dans les endroits les plus remarquables, et tous se trouvent dans la nature, dans des réserves ou au bord d’une plage. Tous sont à un prix très abordable, s’ils ne sont pas gratuit.

Ils sont classés en 5 catégories, allant des plus basiques aux plus équipés :
les emplacements basiques ont des équipements très limités, à savoir des toilettes sèches et un accès à l’eau qui peut être un réservoir, une rivière ou bien un lac. Ceux ci ne sont pas sécurisés et, hors saison touristique, vous pouvez facilement vous y retrouvé seul en pleine nature. Par contre attention, en pleine saison, ces emplacements peuvent être vite bondés, surtout dans l’ile du sud car les places sont limitées et il n’y a pas la possibilité de réserver.
les emplacements reculés peuvent avoir, en plus, des tables de pique-nique, des abris et emplacements où faire un feu. Certains peuvent être payants pour quelques dollars.
les emplacements standards peuvent offrir en plus des barbecues, des poubelles et des douches (froides). Ils coutent $6 la nuit pour un adulte, et 3$ pour un enfant.
les emplacements panoramiques sont dans des cadres particulièrement beaux, souvent sur la côte. Ils sont généralement surveillés et équipés de toilettes, de douches (souvent froides), de robinets d’eau, des tables, d’abris pour cuisiner, de barbecues et de poubelles. Leur prix à la nuit est de 10$ pour un adulte et 5$ pour un enfant.
les emplacements haut de gamme sont les mieux équipés et les plus comparables à un camping classique. Ils sont équipés de toilettes classiques, de douches chaudes, d’une cuisine, d’un lave linge, de tables, de barbecues,… Leur prix à la nuit est de 15$ pour un adulte et 7.5$ pour un enfant. Il est nécessaire de réserver en pleine saison.

Pour les emplacements les plus basiques, le payement se fait souvent par un système d’auto-inscription. A l’entrée du campement on trouve des enveloppes dans lesquelles on met le montant indiqué. De temps en temps, un gardien passe vérifier si vous avez bien payé. En basse saison et dans les lieux reculés, il ne passe pas systématiquement.

Vous retrouverez ici la liste des campements du DOC par région, avec leurs tarifs et leurs équipements.

Mis à part les campings du DOC, vous trouverez, bien entendu, des campings privés. Ceux ci seront plus chers mais la plupart du temps mieux équipés. Si vous tenez absolument à faire du « vrai » camping sauvage, sachez que cela est autorisé sur les terrains publics protégés, excepté dans les zones où c’est indiqué comme expressément interdit.

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Arrivée

J 12 : ROSOLINA MARE – PADOVA

Nous profitons de notre derinère journée pour nous prélasser un peu sur la plage. Nous ne partirons que dans l’après midi pour parcourir les 60 km qui nous séparent de Padoue. Ils nous parraissent interminables. Nous avons mal partout et il est devenu insupportable de rester assi sur cet engin de torture qui nous sert de moyen de transport. Nous arrivons épuisés.
Petit bilan : Voyager en Vespa a plein de bons côtés. On roule à notre rythme en profitant du paysage. On apprend à se contenter de peu et à ne garder que l’essentiel. On ne passe pas innaperçu, les gens nous encouragent, nous félicitent ou bien nous regardent simplement d’un air amusé. On vit des situations incongrues. Mais alors il est clair que la Vespa ce n’est pas fait pour faire beaucoup de route, ne serait-ce que pour une question de confort. Impossible d’y rester assi plus d’une heure !

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